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Bande de Gaza

PRÉSENTATION.

Gaza, bande de, territoire palestinien du Proche-Orient, ouvert sur la mer Méditerranée, limité par l’Égypte au sud-ouest, par Palestine à l’est et au nord. La bande de Gaza couvre 360 km2. Sa taille et sa forme sont le résultat de l’accord d’armistice conclu en 1949 entre l’État Sioniste et l’Égypte après la première guerre arabo-israélienne

Conformément à l’accord de Washington, signé en 1993 entre l’État Sioniste et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), la bande de Gaza, sous occupation israélienne depuis 1967, est devenue en 1994 une zone autonome dirigée par l’Autorité palestinienne. Elle forme, avec la Cisjordanie, les Territoires palestiniens. Si la gestion du territoire a été remise aux Palestiniens, ses frontières sont encore contrôlées par l’État hébreu. En outre, les colonies juives établies dans la bande de Gaza sont également sous contrôle israélien ; leur démantèlement constitue l’une des pierres d’achoppement des négociations pour l’adoption d’un statut définitif des Territoires palestiniens

GÉOGRAPHIE ET RESSOURCES..

La bande de Gaza est un territoire étroit qui s’étend au nord de la péninsule du Sinaï jusqu’à la plaine côtière méditerranéenne de Palestine. Elle s’étire sur 40 km avec une largeur comprise entre 6 et 11 km. Sa frontière avec l’Égypte s’étend sur 11 km et celle avec l’État Sioniste sur 51 km. La bande de Gaza est plutôt plate et sablonneuse, les dunes progressant à partir de la côte vers l’intérieur des terres. Elle est plus arrosée au nord, où elle reçoit en moyenne 400 mm de précipitations, qu’au sud où le niveau moyen est de 150 mm. La bande a peu de terres fertiles. Il existe un petit port dans la ville de Gaza, et des flottes de pêche exploitent la région côtière

POPULATION …

La population de la bande de Gaza est estimée à environ 1,3 million d’habitants (2004), mais ce chiffre fait l’objet de débats chez les Palestiniens comme chez les Sionistes. Ce territoire est très densément peuplé — 3 177 habitants au kilomètre carré — et l’accroissement naturel de la population est particulièrement élevé (5 p. 100). Près des deux tiers de la population sont des réfugiés, qui vivent pour la plupart dans des camps surpeuplés. Les habitants établis de longue date dans le territoire — c’est-à-dire avant la première guerre arabo-israélienne en 1948 — possèdent l’essentiel des maigres ressources locales

La bande de Gaza est presque totalement urbanisée. Les trois principaux centres urbains sont Gaza, la capitale du territoire autonome, Rafah et Khan Younis, qui abrite un grand camp de réfugiés. Quelque 4 500 colons sionistes vivent dans des implantations isolées qui contrôlent environ 30 p. 100 du territoire. Tous les autres habitants de la bande de Gaza sont des Arabes palestiniens. La très grande majorité est musulmane sunnite, et le reste de la population palestinienne est chrétien

ÉCONOMIE….

La bande de Gaza dépend toujours économiquement d’Israël, son premier partenaire commercial, mais aussi le principal employeur des habitants de Gaza : parmi ces derniers, 40 p. 100 travaillent en l’État Sioniste, principalement comme ouvriers. Près de 35 p. 100 du produit national brut (PNB) de Gaza sont constitués par les salaires versés par les employeurs sionistes. Cette dépendance se manifeste avec une acuité particulière chaque fois que les territoires, alors occupés par l’État Sioniste, sont bouclés pour des raisons de sécurité. La main-d’œuvre palestinienne est par ailleurs de plus en plus concurrencée par les immigrants juifs récemment arrivés, notamment russes et éthiopiens. Les projets destinés à créer des emplois locaux et à améliorer la qualité de la vie à Gaza (construction de nouvelles habitations, création d’un système d’égouts) ne se concrétisent que très lentement, malgré les aides importantes fournies par la communauté internationale à la suite des accords d’autonomie. La priorité a été donnée à la construction d’infrastructures de base, préalable à l’investissement privé. En mai 1996 est inauguré l’aéroport international de Gaza (mis en service en 1998), symbolisant la volonté des Palestiniens de Gaza de s’ouvrir à l’extérieur et de diversifier leurs partenaires économiques
Comme dans l’ensemble des Territoires palestiniens, le développement industriel est soumis aux aléas du processus de paix israélo-palestinien. Ainsi, à la suite la reprise de l’Intifada en septembre 2000, nombre d’infrastructures, dont l’aéroport international de Gaza, ont été détruites par l’armée israélienne en représailles aux attentats perpétrés en État Sioniste
L’économie palestinienne s’est effondrée, avec des conséquences dramatiques pour la population, dont près de la moitié vit sous le seuil de pauvreté, le chômage touchant environ un quart de la population active

HISTOIRE.....

A. Une terre de passage

Comme beaucoup d’autres territoires du Proche-Orient, l’histoire de la bande de Gaza est celle d’une terre de passage et d’invasions. Avant l’arrivée des Philistins au xiiie siècle av. J.-C., la ville de Gaza sert de résidence au gouverneur égyptien de Canaan. Les Philistins créent une puissance côtière dont Gaza est le centre principal. Les villes et les terres voisines changent de mains de nombreuses fois au cours des deux mille ans qui suivent ; elles sont le plus souvent conquises par des armées de passage, en route vers des conquêtes plus importantes. Gaza n’a jamais eu l’importance des villes situées plus au nord sur la côte ou à l’intérieur des terres

B. La domination égyptienne

Selon les termes du plan de partage de la Palestine proposé par l’Organisation des Nations unies (ONU) — contenu dans la résolution 181 de 1947 —, pour permettre la création d’un État hébreu, Gaza aurait dû faire partie d’un État arabe palestinien. Le départ de la puissance mandataire britannique en 1948 provoque le déclenchement de la première guerre israélo-arabe, les Arabes palestiniens rejetant la partition. Gaza est alors le point de passage de l’armée égyptienne engagée contre le nouvel État d’Israël. Progressant à partir de la péninsule du Sinaï, les forces égyptiennes passent par la côte pour atteindre Tel-Aviv
Bien qu’Israël ait finalement réussi à repousser ces attaques, la pression exercée par les Britanniques pour la conclusion d’un cessez-le-feu empêche Israël de chasser les forces égyptiennes vaincues de la bande de Gaza. À l’issue de cette guerre, l’État Sioniste a déjà conquis la plupart des territoires qui devaient en principe échoir aux Palestiniens, mais Gaza lui échappe et passe sous contrôle égyptien

La population de la bande de Gaza augmente fortement en raison de l’afflux des Palestiniens fuyant les armées israéliennes. Ces populations réfugiées sont, à partir de cette époque, prises en charge par l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient, qui construit et entretient les camps de réfugiés de la bande de Gaza. Tandis que les Palestiniens de Cisjordanie obtiennent la nationalité jordanienne, l’Égypte ne propose pas la citoyenneté aux habitants de la bande de Gaza, demeurés apatrides

Durant la crise de Suez, en 1956, Israël s’empare facilement de Gaza. Sous la pression des États-Unis, le gouvernement israélien restitue toutefois rapidement ce territoire à l’Égypte. Au cours des dix années qui suivent, les forces égyptiennes utilisent la bande de Gaza pour encourager les attaques de combattants palestiniens contre Israël.

C. L’occupation israélienne

Lors de la guerre des Six-Jours, en juin 1967, l’État Sioniste prend de nouveau le contrôle de la bande de Gaza ainsi que du Sinaï, de la Cisjordanie et du PLATEAU DU GOLAN du Golan. En dehors de quelques colonies, la bande de Gaza est demeurée arabe par son peuplement, mais étroitement dépendante de l’économie israélienne. Il s’agit du plus pauvre des territoires palestiniens sous occupation israélienne, ce qui en fait un terrain privilégié pour le développement de l’activisme politique palestinien. Pour lutter contre l’État Sioniste. L’Intifada, soulèvement populaire qui éclate en décembre 1987 contre l’occupation israélienne, est un révélateur de la compétition à laquelle se livrent nationalistes laïques et nationalistes islamistes pour occuper la scène politique palestinienne.

D. Un territoire autonome

En mai 1994, la nouvelle Autorité nationale palestinienne, dirigée par Yasser Arafat, prend le contrôle de Gaza, à la suite de la « Déclaration de principes » pour l’autonomie, signée entre l’État Sioniste et l’OLP en 1993, accord aussi appelé « Gaza et Jéricho d’abord ».

Les troupes israéliennes achèvent leur retrait de la bande de Gaza le 1er juillet 1994 (30 à 40 p. 100 de la bande de Gaza n’est pas évacuée). Souffrant d’une importante surpopulation, manquant de ressources et d’équipements et séparée des autres zones de l’Autorité palestinienne situées en Cisjordanie, la bande de Gaza (où se sont maintenues les colonies israéliennes) sert de réserve de main-d’œuvre, employée en État Sioniste selon les besoins de l’économie et aux conditions imposées par ce pays. Comme stipulé dans les accords d’Oslo de 1993, un aéroport est construit à Gaza, avec l’aide de l’Union européenne, pour désenclaver le territoire ; il est mis en service en 1998, sous contrôle israélien. La relance des pourparlers de paix qui suit l’arrivée du travailliste Ehoud Barak à la tête du gouvernement israélien en juillet 1999 se traduit par l’engagement, pris par l’État hébreu, d’autoriser, dès l’automne 1999, la construction du port de Gaza et l’ouverture de voies « sécurisées », sous juridiction de l’Autorité palestinienne, entre la bande de Gaza et la Cisjordanie.

Mais le processus de développement du territoire palestinien est remis en cause à la suite du déclenchement de la seconde Intifada en septembre 2000. La plupart des infrastructures de la bande de Gaza — notamment son aéroport, rendu définitivement hors d’usage en janvier 2002 — sont détruites par l’armée israélienne en riposte aux attaques menées contre des implantations juives de la bande de Gaza et aux attentats-suicide perpétrés sur la population israélienne. Les opérations menées par Israël afin de traquer les activistes palestiniens dans les camps de réfugiés de la bande de Gaza prennent une dimension sanglante : l’opération « Arc-en-ciel et nuage », déclenchée en mai 2004 à Rafah, qui provoque en quelques jours la mort d’une quarantaine de Palestiniens et la démolition de centaines d’habitations, est condamnée par le Conseil de sécurité de l’ONU

En octobre 2004, le Parlement de l’État Sioniste approuve le démantèlement des 21 colonies juives implantées dans la bande de Gaza. Ce retrait des colons s’inscrit dans un « plan de séparation unilatérale » entre l’État Sioniste et les Palestiniens mis en œuvre par le Premier ministre Ariel Sharon (Massacreur) et contenant aussi la construction, très controversée au niveau international, d’une « clôture de sécurité » entre l’État Sioniste et la Cisjordanie, visant à protéger les civils israéliens des kamikazes palestiniens (Moudjahidines). Point finale

CONCLUSION……
En réaction contre l'occupation de la bande de Gaza et de la Cisjordanie par les Massacreus sionistes, une série de mouvements de révolte, connus sous le nom d'Intifada, ou guerre des pierres, se succèdent à partir de 1987. Ici, de jeunes Palestiniens lancent des pierres contre les soldats israéliens à Naplouse, une ville de Cisjordanie, en 1988.

Rectifié par Armando de Microsoft ® Encarta ©

الكاتب:	Prof.Amer [ الأربعاء يناير 30, 2008 12:07 am ]
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Bande de Gaza PRÉSENTATION. Gaza, bande de, territoire palestinien du Proche-Orient, ouvert sur la mer Méditerranée, limité par l’Égypte au sud-ouest, par Palestine à l’est et au nord. La bande de Gaza couvre 360 km2. Sa taille et sa forme sont le résultat de l’accord d’armistice conclu en 1949 entre l’État Sioniste et l’Égypte après la première guerre arabo-israélienne Conformément à l’accord de Washington, signé en 1993 entre l’État Sioniste et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), la bande de Gaza, sous occupation israélienne depuis 1967, est devenue en 1994 une zone autonome dirigée par l’Autorité palestinienne. Elle forme, avec la Cisjordanie, les Territoires palestiniens. Si la gestion du territoire a été remise aux Palestiniens, ses frontières sont encore contrôlées par l’État hébreu. En outre, les colonies juives établies dans la bande de Gaza sont également sous contrôle israélien ; leur démantèlement constitue l’une des pierres d’achoppement des négociations pour l’adoption d’un statut définitif des Territoires palestiniens GÉOGRAPHIE ET RESSOURCES.. La bande de Gaza est un territoire étroit qui s’étend au nord de la péninsule du Sinaï jusqu’à la plaine côtière méditerranéenne de Palestine. Elle s’étire sur 40 km avec une largeur comprise entre 6 et 11 km. Sa frontière avec l’Égypte s’étend sur 11 km et celle avec l’État Sioniste sur 51 km. La bande de Gaza est plutôt plate et sablonneuse, les dunes progressant à partir de la côte vers l’intérieur des terres. Elle est plus arrosée au nord, où elle reçoit en moyenne 400 mm de précipitations, qu’au sud où le niveau moyen est de 150 mm. La bande a peu de terres fertiles. Il existe un petit port dans la ville de Gaza, et des flottes de pêche exploitent la région côtière POPULATION … La population de la bande de Gaza est estimée à environ 1,3 million d’habitants (2004), mais ce chiffre fait l’objet de débats chez les Palestiniens comme chez les Sionistes. Ce territoire est très densément peuplé — 3 177 habitants au kilomètre carré — et l’accroissement naturel de la population est particulièrement élevé (5 p. 100). Près des deux tiers de la population sont des réfugiés, qui vivent pour la plupart dans des camps surpeuplés. Les habitants établis de longue date dans le territoire — c’est-à-dire avant la première guerre arabo-israélienne en 1948 — possèdent l’essentiel des maigres ressources locales La bande de Gaza est presque totalement urbanisée. Les trois principaux centres urbains sont Gaza, la capitale du territoire autonome, Rafah et Khan Younis, qui abrite un grand camp de réfugiés. Quelque 4 500 colons sionistes vivent dans des implantations isolées qui contrôlent environ 30 p. 100 du territoire. Tous les autres habitants de la bande de Gaza sont des Arabes palestiniens. La très grande majorité est musulmane sunnite, et le reste de la population palestinienne est chrétien ÉCONOMIE…. La bande de Gaza dépend toujours économiquement d’Israël, son premier partenaire commercial, mais aussi le principal employeur des habitants de Gaza : parmi ces derniers, 40 p. 100 travaillent en l’État Sioniste, principalement comme ouvriers. Près de 35 p. 100 du produit national brut (PNB) de Gaza sont constitués par les salaires versés par les employeurs sionistes. Cette dépendance se manifeste avec une acuité particulière chaque fois que les territoires, alors occupés par l’État Sioniste, sont bouclés pour des raisons de sécurité. La main-d’œuvre palestinienne est par ailleurs de plus en plus concurrencée par les immigrants juifs récemment arrivés, notamment russes et éthiopiens. Les projets destinés à créer des emplois locaux et à améliorer la qualité de la vie à Gaza (construction de nouvelles habitations, création d’un système d’égouts) ne se concrétisent que très lentement, malgré les aides importantes fournies par la communauté internationale à la suite des accords d’autonomie. La priorité a été donnée à la construction d’infrastructures de base, préalable à l’investissement privé. En mai 1996 est inauguré l’aéroport international de Gaza (mis en service en 1998), symbolisant la volonté des Palestiniens de Gaza de s’ouvrir à l’extérieur et de diversifier leurs partenaires économiques Comme dans l’ensemble des Territoires palestiniens, le développement industriel est soumis aux aléas du processus de paix israélo-palestinien. Ainsi, à la suite la reprise de l’Intifada en septembre 2000, nombre d’infrastructures, dont l’aéroport international de Gaza, ont été détruites par l’armée israélienne en représailles aux attentats perpétrés en État Sioniste L’économie palestinienne s’est effondrée, avec des conséquences dramatiques pour la population, dont près de la moitié vit sous le seuil de pauvreté, le chômage touchant environ un quart de la population active HISTOIRE..... A. Une terre de passage Comme beaucoup d’autres territoires du Proche-Orient, l’histoire de la bande de Gaza est celle d’une terre de passage et d’invasions. Avant l’arrivée des Philistins au xiiie siècle av. J.-C., la ville de Gaza sert de résidence au gouverneur égyptien de Canaan. Les Philistins créent une puissance côtière dont Gaza est le centre principal. Les villes et les terres voisines changent de mains de nombreuses fois au cours des deux mille ans qui suivent ; elles sont le plus souvent conquises par des armées de passage, en route vers des conquêtes plus importantes. Gaza n’a jamais eu l’importance des villes situées plus au nord sur la côte ou à l’intérieur des terres B. La domination égyptienne Selon les termes du plan de partage de la Palestine proposé par l’Organisation des Nations unies (ONU) — contenu dans la résolution 181 de 1947 —, pour permettre la création d’un État hébreu, Gaza aurait dû faire partie d’un État arabe palestinien. Le départ de la puissance mandataire britannique en 1948 provoque le déclenchement de la première guerre israélo-arabe, les Arabes palestiniens rejetant la partition. Gaza est alors le point de passage de l’armée égyptienne engagée contre le nouvel État d’Israël. Progressant à partir de la péninsule du Sinaï, les forces égyptiennes passent par la côte pour atteindre Tel-Aviv Bien qu’Israël ait finalement réussi à repousser ces attaques, la pression exercée par les Britanniques pour la conclusion d’un cessez-le-feu empêche Israël de chasser les forces égyptiennes vaincues de la bande de Gaza. À l’issue de cette guerre, l’État Sioniste a déjà conquis la plupart des territoires qui devaient en principe échoir aux Palestiniens, mais Gaza lui échappe et passe sous contrôle égyptien La population de la bande de Gaza augmente fortement en raison de l’afflux des Palestiniens fuyant les armées israéliennes. Ces populations réfugiées sont, à partir de cette époque, prises en charge par l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient, qui construit et entretient les camps de réfugiés de la bande de Gaza. Tandis que les Palestiniens de Cisjordanie obtiennent la nationalité jordanienne, l’Égypte ne propose pas la citoyenneté aux habitants de la bande de Gaza, demeurés apatrides Durant la crise de Suez, en 1956, Israël s’empare facilement de Gaza. Sous la pression des États-Unis, le gouvernement israélien restitue toutefois rapidement ce territoire à l’Égypte. Au cours des dix années qui suivent, les forces égyptiennes utilisent la bande de Gaza pour encourager les attaques de combattants palestiniens contre Israël. C. L’occupation israélienne Lors de la guerre des Six-Jours, en juin 1967, l’État Sioniste prend de nouveau le contrôle de la bande de Gaza ainsi que du Sinaï, de la Cisjordanie et du PLATEAU DU GOLAN du Golan. En dehors de quelques colonies, la bande de Gaza est demeurée arabe par son peuplement, mais étroitement dépendante de l’économie israélienne. Il s’agit du plus pauvre des territoires palestiniens sous occupation israélienne, ce qui en fait un terrain privilégié pour le développement de l’activisme politique palestinien. Pour lutter contre l’État Sioniste. L’Intifada, soulèvement populaire qui éclate en décembre 1987 contre l’occupation israélienne, est un révélateur de la compétition à laquelle se livrent nationalistes laïques et nationalistes islamistes pour occuper la scène politique palestinienne. D. Un territoire autonome En mai 1994, la nouvelle Autorité nationale palestinienne, dirigée par Yasser Arafat, prend le contrôle de Gaza, à la suite de la « Déclaration de principes » pour l’autonomie, signée entre l’État Sioniste et l’OLP en 1993, accord aussi appelé « Gaza et Jéricho d’abord ». Les troupes israéliennes achèvent leur retrait de la bande de Gaza le 1er juillet 1994 (30 à 40 p. 100 de la bande de Gaza n’est pas évacuée). Souffrant d’une importante surpopulation, manquant de ressources et d’équipements et séparée des autres zones de l’Autorité palestinienne situées en Cisjordanie, la bande de Gaza (où se sont maintenues les colonies israéliennes) sert de réserve de main-d’œuvre, employée en État Sioniste selon les besoins de l’économie et aux conditions imposées par ce pays. Comme stipulé dans les accords d’Oslo de 1993, un aéroport est construit à Gaza, avec l’aide de l’Union européenne, pour désenclaver le territoire ; il est mis en service en 1998, sous contrôle israélien. La relance des pourparlers de paix qui suit l’arrivée du travailliste Ehoud Barak à la tête du gouvernement israélien en juillet 1999 se traduit par l’engagement, pris par l’État hébreu, d’autoriser, dès l’automne 1999, la construction du port de Gaza et l’ouverture de voies « sécurisées », sous juridiction de l’Autorité palestinienne, entre la bande de Gaza et la Cisjordanie. Mais le processus de développement du territoire palestinien est remis en cause à la suite du déclenchement de la seconde Intifada en septembre 2000. La plupart des infrastructures de la bande de Gaza — notamment son aéroport, rendu définitivement hors d’usage en janvier 2002 — sont détruites par l’armée israélienne en riposte aux attaques menées contre des implantations juives de la bande de Gaza et aux attentats-suicide perpétrés sur la population israélienne. Les opérations menées par Israël afin de traquer les activistes palestiniens dans les camps de réfugiés de la bande de Gaza prennent une dimension sanglante : l’opération « Arc-en-ciel et nuage », déclenchée en mai 2004 à Rafah, qui provoque en quelques jours la mort d’une quarantaine de Palestiniens et la démolition de centaines d’habitations, est condamnée par le Conseil de sécurité de l’ONU En octobre 2004, le Parlement de l’État Sioniste approuve le démantèlement des 21 colonies juives implantées dans la bande de Gaza. Ce retrait des colons s’inscrit dans un « plan de séparation unilatérale » entre l’État Sioniste et les Palestiniens mis en œuvre par le Premier ministre Ariel Sharon (Massacreur) et contenant aussi la construction, très controversée au niveau international, d’une « clôture de sécurité » entre l’État Sioniste et la Cisjordanie, visant à protéger les civils israéliens des kamikazes palestiniens (Moudjahidines). Point finale CONCLUSION…… En réaction contre l'occupation de la bande de Gaza et de la Cisjordanie par les Massacreus sionistes, une série de mouvements de révolte, connus sous le nom d'Intifada, ou guerre des pierres, se succèdent à partir de 1987. Ici, de jeunes Palestiniens lancent des pierres contre les soldats israéliens à Naplouse, une ville de Cisjordanie, en 1988. Rectifié par Armando de Microsoft ® Encarta ©

الكاتب:	Widad [ الأربعاء يناير 30, 2008 12:28 am ]
عنوان المشاركة:	Bande de Gaza
Armando, vraiment c est un sujet très interssant au moins pour moi ,je suis affectée par ce qui se passe à GAZA,

الكاتب:	Prof.Amer [ الأربعاء يناير 30, 2008 11:02 pm ]
عنوان المشاركة:	Bande de Gaza
قطاع غزة مقدمة (تمهيد). (غزة أو قطاع غزة) و هو أرض فلسطينية في منطقة الشرق الوسط . يطل قطاع غزة على البحر البيض التوسط و تحده مصر من الجنوب الغربي و الأراضي الفلسطينية (المحتلة) من الشمال. تبلغ مساحته 360 كم2، وقد حددت هذه المساحة والامتداد الجغرافي بناء على اتفاق هدنة جمع بين الدولة الفلسطينية و الكيان الصهيوني عقب الحرب العربية الصهيونية الأولى فبموجب اتفاقية واشنطن الموقعة عام1993 بين الكيان الصهيوني و منظمة التحرير الفلسطينية ؛ أصبح القطاع منطقة مستقلة ذاتياَ تحت سيطرة السلطة الفلسطينية وذلك في عام 1994 فهو يشكل مع الضفة الغربية أراضي الدولة الفلسطينية. و كان الصهاينة قد احتلوه منذ له منذ 1967 و قد تضمنت هذه الاتفاقية إعطاء إدارة الشؤون الداخلية الفلسطينية بأيدي الفلسطينيين ولكن بشرط أن تشرف الدولة العبرية على الحدود وعلاوة على ذلك فإن البؤر الاستيطانية اليهودية يجب أن تخضع في الوقت نفسه للسيطرة الصهيونية ريثما يتم تفكيكها فيما بعد (حيث كان ذلك بمثابة حجر الزاوية في المباحثات لإيجاد صيغة نهائية لطبيعة أراضي الدولة الفلسطينية). وداد , مايا عم بستنى التصحيح منشان اعرف الأغلاط ... يعني رح نبلش مقطع مقطع ... أوك

الكاتب:	Widad [ الأربعاء يناير 30, 2008 11:34 pm ]
عنوان المشاركة:	Bande de Gaza
[b]Armando[/b], merci merci merci on va commencer

الكاتب:	Widad [ الجمعة فبراير 01, 2008 12:03 am ]
عنوان المشاركة:	Bande de Gaza\قطاع غزة
الجفرافية والمورادالمائية قطاع غزة عبارة عن أرض ضيقة تمتد من شمال شبه جزيرة سيناء حتى السهل الساحلي المتوسطي الفلسطيني0 يمتد على مسافة 40كم مع عرض يتراوح بين 6و11كم0 حدوده مع مصر تمتد على مسافة 11كم أما حدوده مع الكيان الصهيوني تمتد على مسافة 51كم0 يغلب على قطاع غزة الشكل المسطح والرملي ,تتدرج التلال الرملية فيه بدءا من الطرف حتى داخل الأراضي0 انه أكثر ريا في الشمال حيث يستقبل بشكل وسطي 400مم من الهطولات بالمقارنة مع الجنوب حيث المستوى الوسطي 150مم 0 يحتوي قطاع غزة على القليل من الأراضي الخصبة,كما يوجد في مدينة غزة ميناء صغير وأساطيل صيد تستغل المنطقة الساحلية0 صححولي يا شباب بس لا تحاسبوني على الترجمة الحرفية لاني بكره اتباع اسلوب الترجمة الحرفية مع انو اسلوبي ما كتير قوي ارماندو لو سمحت خبرني اي مقطع بدك تختار مشان اعرف على شو بدي اشتغل كمان مايا اذا حابي تشتغلي فيه خبرينا عن مقطعك

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Bande de Gaza\قطاع غزة https://www.forum.art-en.com/viewtopic.php?t=6530	صفحة 1 من 5

الكاتب:	Prof.Amer [ الجمعة فبراير 01, 2008 5:42 am ]
عنوان المشاركة:	Bande de Gaza\قطاع غزة
التعداد السكاني قدّر تعداد سكان قطاع غزة بحوالي 1.3 مليون نسمة (في عام2004)، وهذا ما يثير الجدل لدى الجانبين الفلسطيني و الصهيوني، وينتج عن ذلك كثافة سكانية عالية في هذه المنطقة ( 3177 ألف مواطن ضمن الكيلو متر المربع الواحد ) هذا وبالإضافة إلى التضخم السكاني الذي يزداد بشكل ملحوظ بنسبة خمسة بالمائة. و يمثل ثلثي السكان لاجئين يعيشون في تلك المناطق الكثيفة. يقيم السكان الأصليين فيها منذ زمن طويل يعود إلى ما قبل الحرب العربية الصهيونية الأولى عام1948 و المسيحيين. عن ضعف الموارد المحلية وتغلب على جميع أراضي القطاع صفة التمدن؛ نذكر منها ثلاث مدن (مراكز) رئيسة وهي: غزة (عاصمة سلطة الحكم الذاتي), رفح و خان يونس حيث يؤوي الأخير عدداَ كبير من مخيمات اللاجئين بالإضافة إلى 4500 بمستوطن صهيوني يعيشون في بؤر استيطانية تشكل حوالي ثلاثين بالمائة من مجموع مساحة القطاع ويشكل العرب الفلسطينيون العدد الأكبر من سكان القطاع أغلبيتهم من المسلمين السنة وما تبقى منهم من المسيحيين .

الكاتب:	Maya [ الجمعة فبراير 01, 2008 2:48 pm ]
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ببساطة هيدا النص لفتلي نظري و حبيت ترجمو أما لرأيك بالترجمة منو هدفي انو تكون ترجمتي شي واو و بعرف انو طبيعي لانو عربيتي مش كل هالأد ولسبب زغير وهو انو ما بحب الترجمة بس على اي حال رح كمل النص الي بلشتو ترجمتو

الكاتب:	Widad [ الجمعة فبراير 01, 2008 3:08 pm ]
عنوان المشاركة:	Bande de Gaza\قطاع غزة
Armando, شكرا كتير خجلتني راح تابع واشتغل على مقطع الاقتصاد

الكاتب:	Prof.Amer [ الجمعة فبراير 01, 2008 4:33 pm ]
عنوان المشاركة:	Bande de Gaza\قطاع غزة
نحنا هون لنتعلم و نصحح لبعض... وقت يلي بقول فيه يا ست مايا انو ما رح اعطي رأيي... هاد معناتو أن ما فيني أعط رأيي بهيك نص لأنو ما خرج ترجمة... و عيب تكتبي هيك مو هيك وداد اقتباس: أما لرأيك بالترجمة منو هدفي يعني هالجملة بدها إعتذار سريع لنو مانها بمحلها بنوب maya,

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الكاتب:	Prof.Amer [ الجمعة فبراير 01, 2008 5:49 am ]
عنوان المشاركة:	Bande de Gaza\قطاع غزة
ترجمتيك منيحا واداد ... تابعي ... حاج تواضع.... انت صححيلي و بالنسبة لـ مايا... وقع اختيارك ع النص الغلط( سور الصين العظيم)... و مع احترامي لترجمتك يا آنسة ما رح قول رايي.. و بدعيكي تتشاركينا الترجمي معنا بهالنص و بس يخلص مننتقل لغيره Et pour la prochaine fois… je vais traduire après ce paragraphe HISTOIRE..... A. Une terre de passage